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Stimulation de la sole plantaire

Réflexe cutané plantaire - Babinski


Le réflexe cutané plantaire ou réflexe de Babinski est un réflexe primitif que l'on recherche chez le bébé par la stimulation de la plante du pied.  Normalement, ce réflexe disparaît vers l'âge de six mois environ. Sa présence au-delà de cet âge peut indiquer des troubles neurologiques. Chez l'adulte sain, la réaction normale est plutôt de replier les orteils.


Le signe de Babinski (ou signe de Koch) est la réponse en extension dorsale du gros orteil lors de la recherche de ce réflexe cutané plantaire.



La jambe est légèrement fléchie sur la cuisse, le pied reposant sur le lit. La recherche se fera par excitation de la plante, partie externe, au moyen d'un objet mousse (non-piquant), que l'on promènera d'arrière en avant, du talon vers les orteils. Chez le sujet sain, les orteils se fléchissent.



Ce réflexe peut être aboli. Son inversion - au lieu de se faire en flexion, se fait en extension - constitue le signe de Babinski. Le signe de Babinski est un signe clinique en médecine qui désigne un mouvement réflexe d'extension lente et majestueuse du gros orteil provoqué par la stimulation cutanée de la région externe de la plante du pied. Parfois associé à une abduction des autres orteils (signe de l'éventail de Dupré), il doit son nom au médecin Joseph Babinski.


Le signe de Babinski est pathognomonique d'une atteinte du faisceau pyramidal - les voies neurologiques qui relient le cortex moteur aux motoneurones médullaires. Il peut être la première manifestation du syndrome pyramidal. Le signe de Babinski est, notamment, utilisé pour détecter un problème neurologique lors d'accidents de plongée dus à une décompression trop rapide.


Le Réflexe Plantaire est similaire au Réflexe Palmaire dans la mesure où, en caressant ou en exerçant une pression sur la plante du pied, ce dernier se replie, de même que les orteils, comme pour saisir ce qui touche le pied.


Les effets possibles du Réflexe Plantaire non-intégré :


  • Difficultés à apprendre à marcher.
  • L'enfant court bizarrement.
  • Mauvais sens de l'équilibre.
  • L'enfant replie des orteils lorsqu'il porte des chaussures, rendant difficile le fait d'enfiler la chaussure.
  • Problèmes en pratiquant des sports demandant de l'équilibre et de la coordination en courant.
  • Douleurs dans le bas du dos en marchant et/ou en se tenant debout.
  • Douleurs des tibias.
  • Entorses récurrentes des chevilles.
  • Difficultés à marcher dans le noir (la vue n'est pas là pour aider à l'équilibre).


Stimulation de la sole plantaire


Déterminez les zones du pied du patient manquant d'appuis. Demandez-lui de se tenir debout dans une position confortable sans faire d'effort particulier de posture et de vous dire s'il ressent les mêmes pressions entre les deux talons, bords externes des pieds et sous les deux premières têtes méta.



En fonction des faiblesses procédez comme suit :


Bord(s) externe(s)


Tête(s) méta(s)


Talon(s)


Attention !!! l'idée n'est pas de stimuler toutes les zones, normalement la plus faible devrait équilibrer les autres... 


Refaite le test avec votre patient et stimulez une deuxième zone si nécessaire. La correction peut tenir jusqu'à 6-8h en s'estompant dans le temps. Afin de la rendre permanent, le patient devra répéter l'opération le matin et le soir pendant au minimum un mois.

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